La Dame Blanche



Opéra-comique en 3 actes
de François-Adrien Boieldieu
Livret d’Eugène Scribe d’après Walter Scott
Direction musicale : Fayçal Karoui
Cheffe de choeur : Arlinda Roux Majollari
Chef de chant : France Desneulin
Mise en scène : Pauline Bureau
remontage à Limoges : Valérie Nègre
Scénographe : Emmanuelle Roy
Réalisateur costumes : Alice Touvet
Concepteur lumières : Jean-Luc Chanonat
Vidéaste : Nathalie Chabrol
Magicien : Benoît Dattez
Georges Brown : Julien Dran
Anna : Mélissa Petit
Gaveston : Jean Luc Ballestra
Dickson : François Rougier
Jenny : Sophie Marin-Degor
Marguerite : Cécile Galois
Marc Irton : Edouard Portal
Un villageois : Fabien Leriche
Hommes de loi : Jean-Noël Cabrol, Josué Miranda, Jamie Rock
Gabriel (comédien) : Fabrice Rochette
Lionel (figurant) : Grégoire Luguet-Thebau
Orchestre de l’Opéra de Limoges
Chœur de l’Opéra de Limoges
La Dame blanche connût un immense succès lors de sa création. Une œuvre majeure du genre qui enthousiasma Rossini, Wagner et Weber, et inspira même Hergé dans Le Crabe aux pinces d’or et Le Trésor de Rackham le Rouge.
Apparitions fantastiques et coups de théâtre…
Au XVIIIe siècle ; un manoir en écosse, en déshérence. Un fantôme, Anna, une orpheline adoptée par les Avenel et chargée de veiller sur les biens la famille. Un sous-lieutenant, George Brown, amoureux d’Anna, qui s’oppose aux visées mercantiles de Taveston…
Si dans la culture moderne, La Dame blanche est un fantôme plutôt funeste, cela n’a pas toujours été le cas. Dans les mythes pyrénéens, il est mention d’une Dame blanche dont la noble mission est de protéger un lieu ou un territoire. Dans l’opéra-comique de Boieldieu, de la même manière, le personnage de la Dame blanche est présent pour empêcher le vil Gaveston de s’emparer du château des Avenel.
La metteure en scène, Pauline Bureau, connue pour ses textes et mises en scène autour de faits ou phénomènes de société, lui valent souvent le qualificatif de « dramaturge du réel ». Ici, elle semble s’éloigner radicalement du contemporain pour plonger dans le « romantisme gothique » de La Dame blanche.